Elle date un peu cette étude mais elle est toujours d'actualité et permet de comprendre un peu comment ça marche et pk des fois ça ne marche pas.. un rappel bien utile
PS.. il est bien dit que les GPS sont sensibles aux interférences (EMC par exemple) et aux masquages (en tout genre ..)..
Bonne lecture

Bonsoir,
Merci Didou78 d'avoir retrouvé et communiqué cette étude.
Il n'y a rien, rien, rien à y retirer.
Monument d'objectivité et de rigueur.
J'espère que tout le monde lu.
Les GPS en tous genres sont là pour nous soulager et nous aider. Pas pour nous "bouffer" (ne nous y prêtons donc pas....).
Ceci dit, j'adore VFR ! (Pour ce que je peux et sais faire).
Gilbert.

Bonsoir à tous,
Article à méditer longuement en effet.
Pour ma part, en cas de voyages hors de ma zone habituelle, le GPS portable est un complément des VOR, ADF, DEM et GPS homologués pour l'avion, permettant de contrôler la nav papier préparée sous Navigation jamais un moyen de vol primaire unique : trop dangereux !
Et en cas de doute, ne pas hésiter à le dire au contrôle aérien : pris entre 2 couches (c'était ma faute), je m’apprêtais à me poser à Brives, mais en réalité j'étais au-dessus de Limoges, le Contrôleur de Bordeaux m'a ramené sur la bonne route et à bon port, encore merci à lui.
Mieux vaut avoir honte vivant que croire tout savoir mort.
Bonne soirée,

Bonsoir,
Perso ce que j'en retiens de cette étude, c'est qu'il est illusoire de croire que le gps pourrais nous tirer d'affaire en cas de vol sans visibilité par rapport au relief et une appli avec des codes couleurs par rapport à l'altitude... car seul la chance de ne pas rencontrer un obstacle impromptu ... le temps de réaction du pilote par rapport à une information de l'appli et du gps vis à vis de la proximité du sol compte tenu de la précision des bases de données du relief.. autre sujet déjà abordé par Olivier.. tout ça est bien trop aléatoire pour prendre le risque de se mettre ds une telle situation.. du coup cette fonction du code couleur est bien peu utile ds le cas de vol avec une bonne visibilité
Chic une heure de plus cette nuit..
Bonne nuit à tous

Bonsoir à tous,

Désolé de ne pas être consensuel au sujet de ce rapport du BEA.

Mettre sur le dos du GPS le fait qu'un Mooney s'éparpille au sommet d'une colline après que son pilote ait fait une percée sauvage et du radada dans les stratus me parait un peu fort de café ....

Je dirais presque que le reste du rapport est du même tonneau

Une étude sur la corrélation entre un accident d'avion et la présence d'une brosse à dent dans l'épave donnerait des enseignements aussi utiles...

Remettre en cause l'intérêt du marteau au prétexte qu'on a retrouvé des traces sur le crâne d'une belle-mère prématurément enlevée à l'affection des siens aurait autant de sens !

L'annexe Liste des événements GPS de 1995 à 2004 est consternante. Dans chacun des "évènements" cités il y a un grave problème météo, ou une faute humaine caractérisée et, c'est bien sûr la faute du GPS. Pourquoi pas de la brosse à dents ???? Le GPS masque la jauge d'essence ? Le GPS est bien sûr le coupable !

Pour revenir sérieux, on peut reprendre les termes de la conclusion du rapport.

Le GPS peut être une aide précieuse à la navigation à condition de savoir s’en servir et de connaître les limites de son utilisation.

Comme pour le marteau. Cette phrase me semble être la seule à retenir.

Des erreurs latentes peuvent être présentes dans les bases de données des récepteurs GPS.
Oui, c'est pour cela que j'utilise simultanément 2 GPS de technologies différentes ayant des bases de données d'origines différentes. Mais, quand j'ai constaté des divergences, la cause a toujours été une erreur de manip de ma part !!! Cette redondance sert en fait à me contrôler ...

L’imprécision verticale associée au système GPS peut être de l’ordre de cent quarante mètres (soit environ cinq cents pieds).
Jamais constaté de tels écarts, mais dans tous les cas les infos d'altitude viennent des 2 altimètres .... En cas de panne simultanée des 2 altis, je préfèrerais utiliser l'altitude du GPS que celle obtenue avec le doigt mouillé, mais il n'y a pas un gros risque que j'ai à faire ce choix ....

L’utilisation du GPS renforce la confiance du pilote qui est tenté de réduire ses marges de sécurité.
Résister à la tentation est le propre du pilote qui veut faire des vieux os

Certains pilotes ont tendance à se concentrer sur leur récepteur GPS au détriment d’autres tâches. Ils se retrouvent progressivement dans une situation de dépendance, qui peut être dangereuse s’ils utilisent le GPS comme moyen primaire de navigation.
Le GPS permet au pilote de gagner beaucoup de temps sur les tâches de base de la navigation : Où suis-je et quelle route dois-je suivre ? Il dégage donc de la disponibilité pour assumer les autres tâches contribuant à la sécurité.

Trente-cinq occurrences ayant un lien avec l’utilisation des récepteurs GPS ont été recensées entre 1995 et 2004. Elles ont fait trente-quatre morts et treize blessés.
Voir plus haut le caractère aberrant de cette affirmation ...

Les aéronefs accidentés étaient en général performants et bien équipés. La présence d’au moins deux GPS a été relevée dans de nombreuses occurrences.
Et combien de brosses à dents ?

Dans la quasi-totalité des accidents corporels, on constate la poursuite du vol par conditions météorologiques défavorables, souvent pour motifs professionnels.
Sans blague ! Et depuis quand on vole en VFR avec une obligation de passer à tout prix ?

Des conversations que j'ai eu sur le sujet, il ressort que les pilotes qui disent avoir eu un pb avec leur GPS ne savaient pas bien s'en servir avec parfois une ignorance inimaginable...

Le GPS est un engin formidable, application pratique de la géniale intuition d'Einstein, et il serait étonnant qu'on puisse l'utiliser sans prendre la peine, d'une part, d'apprendre à s'en servir et, d'autre part, de s'entrainer régulièrement à son utilisation de façon à rendre automatique son maniement.
C'est à dire qu'à chaque vol le GPS est utilisé, et s'il fait beau et qu'on est au dessus de sa campagne familière, on peut s'entrainer à faire les manips tordues qu'il faut savoir faire en un clin d'oeil quand les choses ne se passent pas comme prévu, un déroutement ou un 1/2 tour par exemple.

Bon vols à tous ....

Et j'ai oublié le point qui est à l'origine de cet échange

Dans ce rapport du BEA dont on se demande bien à quoi il peut servir, il n'est pas fait mention de la nébulosité comme raison de la perte de signal ...

S'il y avait eu le moindre doute, le "Experts" du BEA n'auraient pas manqué de le signaler...