Raph écrit: Il permet effectivement d'avoir à tout moment la hauteur ASFC ( à la précisison GPS près)
Eric.

et à l'imprécison de la référence 0 du niveau du sol que fournit la cartographie, non ? il me semble qu'Olivier avait émis une mise en garde à ce sujet.

La base de données d'altitude est établie à partir d'une grille. Elle fournit l'altitude moyenne de chaque carré. On comprend aisément que plus les carrés sont petits plus grande est la précision mais aussi plus lourd est le fichier de données.
Il faut donc se satisfaire d'un compromis.
On ne doit pas attendre du cadrant AGL qu'il nous indique au mètre prés notre hauteur par rapport au sol. Il nous donne cependant une idée de combien il reste sous la quille et surtout comment ça évolue. C'est fait pour rester dans les clous et ça convient très bien pour ça. La tentation de l'utiliser pour des vols à la limite de l'IFR serait une très mauvaise idée. Ce n'est pas fait pour ça et ce détournement serait évidement dangereux.

Amicalement.

Eric

triveni écrit:

Raph écrit: Il permet effectivement d'avoir à tout moment la hauteur ASFC ( à la précisison GPS près)
Eric.

et à l'imprécison de la référence 0 du niveau du sol que fournit la cartographie, non ? il me semble qu'Olivier avait émis une mise en garde à ce sujet.

Bonsoir,
Sauf erreur, ça doit être ICI .
Ne pas perdre de vue que ça "donne une idée" compte tenu du maillage des infos d'altitude du sol.
Ce sont ces mêmes infos qui servent visualiser le sol en marron dans l'afficheur VSI.
Bons vols.

Raph écrit: (...) On ne doit pas attendre du cadrant AGL qu'il nous indique au mètre prés notre hauteur par rapport au sol. (...)

il ne s'agit peut-être pas de mètres mais de dizaines + l'erreur verticale GPS qui peut aussi atteindre quelques dizaines de mètre. Donc prévoir 500ft de "pied de pilote" sous la quille me semble nécessaire pour garantir une hauteur suffisante ; mais, à l'inverse, il faut les retrancher si l'on veut voler sous une zone sans l'emplafonner.

Avec 500 pieds en plus et 500 pieds en moins on ne serait plus en dizaines de mètres mais en centaines. De surcroît, si on doit faire des calculs en positif et en négatif l’intérêt du GPS devient effectivement discutable.
Pour ma part je me satisfais pleinement du VSI tant pour avoir une idée du relief à venir que pour respecter les zones et leurs limites verticales.
Au final, ce qu'il y a de bien avec VFR c'est qu'on peut choisir les fonctions qu'on souhaite utiliser et celles qu'on préfère éviter.

Amicalement.

Eric.